Violaine Jaussent

L'ex-président est jugé, aux côtés de onze coprévenus, dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.

Au lendemain d'une première charge contre l'ancien président de la République, le Parquet national financier a poursuivi mercredi ses réquisitions à l'encontre de Nicolas Sarkozy et de ses anciens ministres Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth.

Les trois procureurs du Parquet national financier ont entamé mardi leur réquisitoire, prévu pour durer deux jours et demi. Ils annonceront les peines requises jeudi en fin de journée.

Cinq hommes, dont l'auteur de l'attentat contre le Musée juif de Bruxelles en 2014, sont jugés à partir de lundi devant la cour d'assises spéciale de Paris. Ils sont accusés d'avoir retenu en otages quatre journalistes français en Syrie de 2013 à 2014.

A la barre trois jours après la pose de son bracelet électronique, l'ancien président, interrogé lundi sur des témoignages de responsables libyens qui font état d'un financement de sa première campagne présidentielle, a une fois de plus balayé toutes les accusations.

Alors que le garçonnet est enterré samedi dans les Bouches-du-Rhône après une cérémonie religieuse dans le Var, les investigations pour comprendre la disparition et la mort du petit Emile sont "toujours très actives", selon le procureur d'Aix-en-Provence.

L'accusation estime que cette somme peut provenir de fonds libyens et qu'elle a d'abord été transférée sur un compte de l'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, avant d'alimenter la campagne électorale de Nicolas Sarkozy via des retraits en liquide.

L'un des leaders du mouvement des "gilets jaunes" a perdu son œil après avoir été visé par une grenade à main de désencerclement lors d'une manifestation à Paris.

A la barre, mercredi, l'ancien ministre a banalisé sa visite en Libye fin 2005 et a chargé au passage l'homme d'affaires franco-libanais en fuite, comme l'avaient fait Nicolas Sarkozy et Claude Guéant avant lui.

L'ancien chef de l'Etat était, à l'époque de sa visite, ministre de l'Intérieur. Il est soupçonné d'avoir à ce moment-là évoqué un financement de sa campagne pour la présidentielle de 2007. Des accusations qu'il a qualifiées de "grotesques" à l'audience, lundi.

La cour d'assises spéciale de Paris a livré son verdict vendredi soir, au terme de sept semaines d'audience. Elle a prononcé des peines globalement supérieures aux réquisitions du parquet pour les huit accusés, tous condamnés.

Les associations françaises de victimes du terrorisme font part de leur "indignation" et dénoncent une "décision brutale", justifiée par des "coupes budgétaires".

Après la fuite du président syrien et la prise de contrôle du pays par des forces rebelles menées par un groupe islamiste, le devenir des jihadistes français présents en Syrie préoccupe les autorités françaises. Certains sont emprisonnés, quand d'autres ont rejoint les rangs de la rébellion.

Lors de la quatrième journée d'audience, des photos du corps décapité de l'enseignant en histoire-géographie ont été projetées devant la cour d'assises spéciale de Paris.

Huit personnes sont jugées depuis lundi devant la cour d'assises spéciale de Paris pour leur implication supposée dans l’attentat qui a coûté la vie au professeur d'histoire-géo, le 16 octobre 2020.

Ces intempéries dramatiques ont déjà fait au moins 158 morts, le bilan le plus élevé depuis des inondations de 1973.

A la suite de ces intempéries inédites, le gouvernement a décrété trois jours de deuil national. Le bilan est encore provisoire, a précisé le ministre de la Politique territoriale d'Espagne.

Les députés de la majorité ont infligé, de peu, un revers remarquable au gouvernement sur un article clé du budget de la Sécurité sociale pour 2025. La mesure pourra être à nouveau discutée au Sénat.

Lundi est "le jour le plus violent pour Baalbeck" depuis le début de la guerre, a estimé le gouverneur de cette région, fief du Hezbollah.

La jeune femme de 19 ans, étudiante à l’université Paris-Dauphine, n'avait plus donné signe de vie depuis vendredi après-midi. Une enquête pour "homicide volontaire" a été ouverte.