Marie-Eve Fournier

Depuis sa séparation, Sophie n’a jamais osé entreprendre les démarches pour que son enfant obtienne une pension alimentaire. Quand elle a abordé la question, son ex-conjoint, qui est propriétaire d’entreprises, l’a prévenue qu’il se verserait un revenu trop faible pour lui verser quoi que ce soit.

Quand elle a acheté son condo, l’ingénieure Jeanne Desbiens a réussi à en faire diminuer le prix de 100 000 $ après avoir appris que l’immeuble n’avait pas de fonds de prévoyance malgré la nécessité évidente d’importants travaux. À l’heure actuelle, les acheteurs n’ont pas toujours accès à ce type d’information pourtant cruciale pour faire une offre adéquate. Mais les choses changeront avec l’entrée en vigueur d’importantes dispositions de la loi 16 qui bouleverseront le marché du condo au Québec.

Pour se payer un filet social haut de gamme, il faut être riches collectivement. Et s’enrichir constamment. Or, le Canada fait figure de cancre en matière de croissance économique. L’antidote à ce surplace nuisible : accroître la productivité. Un dossier de notre chroniqueuse Marie-Eve Fournier

Ce n’est pas reposant d’être dans les affaires. Parlez-en à Mila Rishkova, qui gère quatre entreprises – deux restaurants, un traiteur, une boucherie – et 200 employés tout en étant mère de famille.

Tous les vendredis, une personne du monde des affaires se dévoile dans notre section. Cette semaine, Dominique Brown, PDG de Chocolats Favoris, répond à nos questions.

De toutes les manières possibles, on nous martèle depuis près de 40 ans qu’il faut réduire notre consommation d’alcool. Pour notre santé et celle d’autrui. La stratégie a fonctionné. Les Québécois boivent de moins en moins. Mais cette tendance place la SAQ dans une situation inconfortable.

Ici comme ailleurs, jeunes et moins jeunes perdent de l’intérêt pour l’alcool. On sait maintenant ce que ça signifie concrètement pour la SAQ. Dans la dernière année, elle n’a pratiquement pas vendu plus de bouteilles… qu’en 2020, année pandémique marquée par des fermetures de magasins, des couvre-feux et des interdictions de rassemblement. C’est tout dire.

Dans la région de Montréal, le ménage moyen qui s’achète une maison doit y consacrer près de 50 % de ses revenus. Une proportion démesurée. Les locataires, eux, étouffent sous des hausses inégalées depuis cinq ans. Mais ne vous attendez pas à ce que ça s’améliore comme par magie. Les prix vont continuer leur ascension.

Cet été, nos chroniqueurs tendent la main à des artistes, des politiciens et des gens d’affaires qui se trouvent à un tournant de leur carrière. Marie-Eve Fournier a rencontré Florence K qui, entre ses notes de musique et ses notes de cours, se prépare mentalement à entamer sa nouvelle vie de psy.

À l’approche de la retraite, on a souvent le réflexe de vouloir protéger son pécule, de devenir plus prudent. Alors on délaisse les actions pour augmenter la proportion d’obligations. Ça semble logique. Or, les chiffres démontrent que cette stratégie accroît plutôt le risque d’épuiser son épargne avant de mourir.