Julien Arsenault

Imaginée au Québec, la motocyclette électrique est sur le point d’arriver chez BRP. Cette incursion de la multinationale dans l’univers des véhicules à deux roues s’accompagne d’un défi : séduire des consommateurs avec lesquels elle a moins d’affinités.

À deux semaines d’une possible grève de ses pilotes, Air Canada leur offre des augmentations de salaire totalisant 30 % d’ici 2027. Les pourparlers sont toujours au neutre, selon l’Association internationale des pilotes de ligne (ALPA).

Toujours déficitaire, Northvolt retourne à la table à dessin. Elle débranche un projet en Suède et recentre sa stratégie sur un seul segment de marché. L’entreprise assure que la fabrication de cellules de batteries au Québec est toujours dans les plans, sans garantir les autres volets de son mégaprojet.

L’aéroport Montréal-Trudeau bat des records de fréquentation, mais il est l’un des cancres nord-américains de sa catégorie pour ce qui est de satisfaire sa clientèle, selon une enquête de la firme d’analyse de données J.D. Power. Les voyageurs devront s’armer de patience avant d’être témoins d’une remontée.

Le constructeur de motoneiges et de motomarines électriques Taiga aura une deuxième vie en passant sous des intérêts étrangers, a pu confirmer La Presse. Insolvable, la jeune pousse québécoise devrait faire perdre près de 20 millions au bras investisseur de l’État québécois.

Un aller-retour entre Montréal-Trudeau et Paris pour environ 430 $ CAN : c’est la stratégie du transporteur à bas coûts French bee pour se tailler une place sur cette liaison prisée par les voyageurs et les compagnies aériennes.

Pierre Karl Péladeau poursuit son incursion dans l’aviation privée, a appris La Presse. Starlink Aviation, contrôlée par l’homme d’affaires, se prépare à racheter des actifs du spécialiste des vols nolisés Chrono Aviation, au cœur de turbulences financières.

En attendant que Rio Tinto devienne le maître d’œuvre de Nemaska Lithium, projet phare de la filière batterie, le gouvernement Legault remet 250 millions dans cette entreprise, qu’il détient à 50 %. La ministre de l’Économie et de l’Innovation, Christine Fréchette, n’écarte pas la possibilité de réduire à un moment donné ses parts dans l’aventure.

Le port de Montréal – le deuxième en importance au pays – est une fois de plus paralysé en raison d’une impasse dans les négociations entre les débardeurs et leur employeur. Cette fois-ci, c’est l’Association des employeurs maritimes (AEM) qui a opté pour un lock-out. Il a beaucoup été question des horaires de travail dans cette négociation. Voyez de quoi il en retourne.

Les porte-conteneurs pourront recommencer à accoster au port de Montréal à partir de samedi. À la demande du gouvernement Trudeau, un tribunal administratif force le retour au travail des 1200 débardeurs montréalais, sous le coup d’un lock-out depuis dimanche soir.