Julien Arsenault

Malgré la « volte-face inattendue » du gouvernement Legault avec son refus de remettre de l’argent dans Lion Électrique, le consortium québécois qui souhaite racheter l’entreprise abat ses dernières cartes : il est prêt à se passer d’une aide gouvernementale, mais tient mordicus à un autre programme d’aide.

Trop controversé et trop cher d’aller aux États-Unis ? Un virage des voyageurs point à l’horizon, sur fond de menaces répétées d’annexion du Canada et d’imposition de droits de douane de la part de l’administration Trump.

On ne licencie pas 1700 employés sans que des changements se fassent sentir quelque part. Si les effets s’annoncent peu apparents sur la façon dont on magasine sur Amazon, en coulisses, c’est une autre histoire – et une occasion de croissance pour la chaîne logistique québécoise.

Les porte-conteneurs pourront recommencer à accoster au port de Montréal à partir de samedi. À la demande du gouvernement Trudeau, un tribunal administratif force le retour au travail des 1200 débardeurs montréalais, sous le coup d’un lock-out depuis dimanche soir.

Le port de Montréal – le deuxième en importance au pays – est une fois de plus paralysé en raison d’une impasse dans les négociations entre les débardeurs et leur employeur. Cette fois-ci, c’est l’Association des employeurs maritimes (AEM) qui a opté pour un lock-out. Il a beaucoup été question des horaires de travail dans cette négociation. Voyez de quoi il en retourne.

En attendant que Rio Tinto devienne le maître d’œuvre de Nemaska Lithium, projet phare de la filière batterie, le gouvernement Legault remet 250 millions dans cette entreprise, qu’il détient à 50 %. La ministre de l’Économie et de l’Innovation, Christine Fréchette, n’écarte pas la possibilité de réduire à un moment donné ses parts dans l’aventure.

Pierre Karl Péladeau poursuit son incursion dans l’aviation privée, a appris La Presse. Starlink Aviation, contrôlée par l’homme d’affaires, se prépare à racheter des actifs du spécialiste des vols nolisés Chrono Aviation, au cœur de turbulences financières.

Un aller-retour entre Montréal-Trudeau et Paris pour environ 430 $ CAN : c’est la stratégie du transporteur à bas coûts French bee pour se tailler une place sur cette liaison prisée par les voyageurs et les compagnies aériennes.

Le constructeur de motoneiges et de motomarines électriques Taiga aura une deuxième vie en passant sous des intérêts étrangers, a pu confirmer La Presse. Insolvable, la jeune pousse québécoise devrait faire perdre près de 20 millions au bras investisseur de l’État québécois.

C’est une décision qui est synonyme de victoire pour les défenseurs des consommateurs. Dans un jugement unanime, la Cour suprême du Canada déboute le lobby aérien, qui tentait d’invalider des dispositions de la charte des voyageurs qui encadrent les vols internationaux. Voyons voir ce que cela signifie pour vous.