Isabelle Ducas

La Ville de Montréal et le gouvernement du Québec veulent faire déménager le centre de jour de la Maison Benoît Labre, qui accueille des sans-abri près d’une école primaire. Mais comment s’y prendront-ils, étant donné que l’organisme est propriétaire de son immeuble dans le quartier Saint-Henri ?

À l’approche de la rentrée scolaire, Montréal demande le déménagement des services de jour pour les itinérants de la Maison Benoît Labre, située à un jet de pierre d’une école primaire, ce qui rend la cohabitation difficile.

À la recherche de solutions à la crise de l’itinérance, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, demande plus d’efforts du réseau de la santé et des services sociaux pour venir en aide aux sans-abri ayant des problèmes de santé mentale, « environ 300 ou 400 personnes », qui dérangent dans l’espace public.

Des citoyens du quartier Villeray habitant dans des secteurs visés par un projet-pilote de marquage des places de stationnement sur rue dénoncent la perte de dizaines d’espaces pour les voitures.

Des résidants du Vieux-Montréal s’inquiètent de possibles risques d’incendie dans des immeubles patrimoniaux voisins de celui qui a été réduit en cendres le 4 octobre, tuant une visiteuse française et sa fille de 7 ans, qui passaient la nuit dans une auberge de jeunesse.

Les Montréalais verront leurs taxes municipales grimper de 2,2 % en 2025. Une hausse moins salée que les années précédentes, qui ajoutera tout de même 135 $ à la facture moyenne des propriétaires, alors que l’administration de Valérie Plante choisit d’investir des sommes records en habitation.

Au lendemain du dépôt de son dernier budget à titre de mairesse de Montréal, Valérie Plante a accordé une entrevue à La Presse dans son bureau de l’hôtel de ville. Au menu, transport actif et collectif ainsi que lutte contre l’itinérance.

Qui a décidé de démanteler une partie du campement qui longe la rue Notre-Dame, lundi, à Montréal ? Et qu’adviendra-t-il des autres tentes dressées à une quinzaine d’endroits sur les terrains du ministère des Transports ?

Le registre des loyers de l’organisme Vivre en ville a permis à un locataire montréalais d’économiser 600 $ par mois, mais il lui a fallu beaucoup de chance et de persévérance pour faire respecter ses droits. La plupart des locataires n’ont pas cette possibilité, déplore l’organisme, qui souhaite que le registre devienne obligatoire.

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