Hugo Dumas

Eh là là ! disait en soupirant Martin Matte dans son troisième spectacle solo en 2018. J’ai eu la même réaction de découragement, jeudi soir, en visionnant le nouveau talk-show de cet humoriste pourtant brillant, drôle et sensible.

Peroxydés, complètement rasés, ramenés en couette, blondis, tressés ou coiffés en faux-hawk (coupable de l’avoir copié au début des années 2000), les cheveux de David Beckham ont souvent crié plus fort que ses exploits sur un terrain de soccer.

C’était impossible de ne pas craquer pour Chandler Bing dans la sitcom Friends.

« T’es toute ce que j’avais espéré » !

Mes espions, sûrement assommés par le mauvais fentanyl de fantaisie vendu dans STAT, dormaient au gaz, comme le volubile Julien de Si on s’aimait après une couple de coupes de vin albertain.

S’il se passe quelque chose d’étrange dans votre quartier, qui allez-vous appeler ? Les chasseurs de fantômes !

Un concours de décoration de sapins de Noël auquel participent, avec frénésie et vivacité, tous les habitants du village ? Oui, évidemment.

Ma résolution télévisuelle de 2024 a tenu quelques heures, à peine. Désolé, mais pas tant désolé.

De l’obstruction contre l’équipe adverse, un vol de matériel quasi choquant, des paramédicaux dans le gros jus, de la rancœur qui nourrit de la vengeance, des coups de chaleur écrasants et des alliances nouées vite, vite, vite, le premier épisode de Survivor Québec 2 emprunte le même rythme accéléré que la voix de son animateur, Patrice Bélanger.

L’admettre ou le cacher ? À Hollywood, les stars qui se piquent à l’Ozempic – ou avec un médicament d’ordonnance similaire – fondent sous nos yeux et taisent presque toutes le secret de leur perte de poids hyperrapide.

L’exil a été pénible, autant pour les joueurs que pour les téléspectateurs de Survivor Québec. Humour potache de Dominic (plus capable des chapeaux funky), complaintes de Raphaël (l’important, c’est de se choizzzir, oui, c’est ça) et abus d’images d’épave sous-marine, la troisième île de la téléréalité de Noovo n’a pas procuré de segments super palpitants.

C’est truffé de clichés, hyper prévisible et carrément gnangnan, mais je suis incapable d’arrêter de suivre la populaire comédie romantique Emily in Paris de Netflix.

Vêtue d’un coton ouaté XL des Cowboys de Dallas et des Steelers de Pittsburgh, Céline Dion a présenté, dimanche soir, l’affrontement « classique » entre ces deux équipes de football américain sur les notes de son classique à elle, It’s All Coming Back to Me Now.

Les épisodes qui ont mené à la grande finale d’À cœur battant, qui s’éteindra pour de bon mardi soir, ont été difficiles et éprouvants, mais la grande finale du populaire téléroman de Radio-Canada baignera dans la lumière et la douceur, assure l’autrice Danielle Trottier.

Pouvez-vous le croire ? C’est la portion souvent négligée ou carrément évacuée d’une remise de prix, soit l’hommage à Denis Villeneuve, qui a sauvé le 26e Gala Québec Cinéma du naufrage, dimanche soir, en direct sur les ondes de la chaîne Noovo.

Était-ce le Bye bye de trop pour la bande de Simon-Olivier Fecteau, aux commandes de l’ultra-populaire revue de fin d’année de Radio-Canada depuis neuf ans ?

Ça semblait télégraphié et hyper prévisible comme première semaine de déroulement de Big Brother Célébrités. Les huit champions, les premiers à déposer leur sac de sport sur un mini-lit angoissant, se ligueraient assurément contre les huit recrues de 2025, qui ont pénétré en dernier dans la maison-studio de Noovo, sans possibilité de nouer des alliances.

Alors, cette Sainte-Valentin ? Espiègle, épicée et chaude ? Ou solitaire, drabe et glaciale ?

Les humoristes du web se gâtent depuis la mise en ligne de la minisérie With Love, Meghan de Netflix, où l’actrice américaine Meghan Markle, devenue duchesse de Sussex en épousant le prince Harry, ne fait que couper des légumes, bouillir de l’eau et sacrer des bretzels du commerce dans des ziplocs, tiens, voilà un parfait cadeau d’hôtesse.

Bonjour et rebienvenue à Chypre – ou en Chine, les gars d’OD ne savent pas trop où ils habitent –, une île paradisiaque où les nouveaux arrivants du Québec, enivrés de bonnes Bulles de nuit, sont incapables de prononcer le mot « unanimité » et encore moins de l’employer correctement dans une phrase complète.