Delphine Jung

Ce n’est que cette année que débutera la reconstruction de 80 maisons dans la communauté autochtone britanno-colombienne ravagée par les feux de forêt de 2021.

De vastes étendues de feuillus subarctiques, des dunes mobiles, de grands marais, des cimetières naskapis… La région des lacs Cambrien et Nachicapau, à 250 kilomètres au nord-ouest de Schefferville, dans le Nord-du-Québec, est un paradis sacré pour les Naskapis.

Lorsque Waba Mako emprunte l’un des chemins enneigés qui permettent de s’aventurer dans les profondeurs de la réserve faunique La Vérendrye, son regard se déplace souvent vers le bas-côté. Elle scrute la moindre trace. Celles qu’ont laissées les orignaux, les lièvres ou encore les martres sur le manteau blanc.

Le village de Prospérité, dans le nord-ouest de la Guyane française, se bat depuis quatre ans contre un projet de centrale électrique sur ses terres.

La cheffe naskapie, Theresa Chemaganish, n’a pas de mal à l’expliquer : le but pour la seule communauté naskapie du Canada est de se doter de sa propre constitution pour avoir plus de pouvoirs et de compétences.

Les Autochtones n’en ont pas l’habitude. Pourtant, certains d’entre eux s’accordent à dire que Torngat Metals tente de faire les choses respectueusement, en les incluant dès le début du processus. C’est le cas pour l’un des projets phares de l’entreprise à la jonction de plusieurs territoires autochtones et inuit, dans le nord du Québec, à la frontière avec le Labrador.

Dans le nord du Nevada, tout près de la frontière avec l’Oregon, des étendues de plaines enclavées entre des montagnes sont encore vierges.

Après une série de manifestations parfois violentes, le Panama a plié face à l’opposition, notamment autochtone. Le 3 octobre dernier, le gouvernement a retiré à la minière First Quantum Minerals Canada un contrat qui prolongeait pendant encore 20 ans ses droits d’exploitation de la plus grande mine de cuivre d’Amérique centrale.

Tout près de Val-d’Or, une minière a tenté de trouver une solution qu'on a soumise à deux experts.

Malgré un consensus régional, la Magpie n’est toujours pas reconnue comme une aire protégée. Ce statut permettrait pourtant à ses défenseurs de la sortir des visées d’Hydro-Québec, mais surtout du gouvernement provincial.