Guillaume Lefrançois

Pour la troisième fois depuis l’inauguration du Centre Vidéotron, la Ligue nationale a préféré un marché américain plutôt qu’un retour à Québec. Et pour Gary Bettman, c’est parce que les astres étaient alignés vers l’Utah.

Au moment où vous lirez ces lignes, les joueurs de 30 des 32 équipes de la LNH ont tout le temps du monde pour jouer au golf, se marier en Italie ou regarder la finale des Chefs!

Ils avaient la mi-trentaine et apprenaient le métier d’entraîneur avec les moyens du bord. Ou, dans les mots de Joël Bouchard : « On était trois dans un bureau à Verdun, à manger du poulet et à rire. »

Après Drew Doughty, Patrik Laine. Quand deux gros noms tombent au combat dans des matchs sans signification aucune, le débat sur la pertinence du calendrier préparatoire revient forcément à l’avant-plan.

La tenue de matchs préparatoires des Kings de Los Angeles, qui pourrait coûter jusqu’à 7 millions de dollars en fonds publics, ne semble pas avoir particulièrement ému le commissaire de la LNH, Gary Bettman, malgré les succès aux guichets.

Une longue blessure, des séries dans une bulle à Toronto et des matchs joués à huis clos. Shea Weber a beau avoir disputé cinq saisons dans l’uniforme du Canadien, son passage à Montréal a aussi été constitué d’une série de rendez-vous manqués avec le public.

Le chiffre 6 représente une panoplie de trucs dans l’imaginaire collectif, des six équipes dites originales aux six membres d’INXS, en passant par le super seau de six saucisses avec sauce qui était autrefois annoncé par une chaîne de restauration.

Pas de « mix » ni de « progression ». « Pas de slogan cette année », a prévenu Jeff Gorton en se présentant au podium lors du tournoi de golf annuel du Canadien.

Le succès de la Confrontation des 4 nations a visiblement nourri les ambitions de Geoff Molson. Le propriétaire du Canadien a indiqué lundi, lors du tournoi de golf, que son équipe était « dans le processus » pour accueillir des matchs de la Coupe du monde, prévue pour 2028.

Il ne reste peut-être qu’un an de contrat à Patrik Laine avec le Canadien, l’équipe n’a pas abandonné l’idée d’en faire un attaquant responsable qui fera plus que tirer la rondelle en avantage numérique.