Alexandre Pratt

C’est quoi, le problème du CF Montréal ? Son entraîneur-chef Laurent Courtois, congédié lundi, ou le manque de talent ?

Les jeunes de la famille Saputo prennent du galon au CF Montréal. Quels sont leurs rôles, leurs ambitions et leur vision ? Pour la première fois, ils répondent à nos questions.

Petit samedi soir d’automne. À 19 h, le soleil est déjà couché. La télé est allumée. Canadien-Sénateurs. À ma gauche, mon plus jeune regarde la partie du CF Montréal sur son téléphone. À ma droite, sur ma tablette, les frappeurs des Mets déchiquètent les releveurs des Phillies.

C’était une belle soirée de hockey. Bon, l’ambiance était un peu feutrée par moments. C’est normal, c’est toujours comme ça sans la présence d’un club local. Et puis, à la mi-match, c’était toujours 0-0. Mais trois buts rapides ont allumé la foule, et le party a finalement levé dans cette victoire de 4-1 des Kings de Los Angeles contre les Bruins de Boston, à Québec.

L’entraîneuse-chef de l’équipe féminine de soccer du Canada, Bev Priestman, savait que des employés de Canada Soccer espionnaient des adversaires. « Ça peut faire la différence entre gagner et perdre, et les 10 meilleures équipes au monde le font toutes », a-t-elle écrit dans un courriel envoyé en mars dernier à un employé de Canada Soccer.

C’est le plus grave scandale de tricherie au Canada depuis le dopage de Ben Johnson. Des actes d’espionnage qui impliquent nos deux équipes nationales de soccer, et qui ternissent un des plus beaux succès de l’histoire olympique canadienne : la médaille d’or des femmes aux Jeux de Tokyo.

C’est un sport intense, rapide et facile à comprendre. Il se joue à l’intérieur et ne coûte presque rien. Tout pour nous plaire. Alors pourquoi le handball est-il si peu populaire chez nous ?

L’invitation est arrivée par courriel samedi soir.

Lorsque ses Marquis de Montréal fouleront le terrain du stade Gary-Carter pour leur match d’ouverture, samedi, Marie-France Castillo vivra un moment historique. Elle deviendra la première femme à diriger une équipe masculine M17 AAA, le calibre de jeu le plus élevé pour les Québécois de moins de 17 ans.

C’est la scène forte du documentaire Nos Amours : la saga des Expos, en salle vendredi. Stephen Bronfman présente à son père Charles, ex-propriétaire de l’équipe, les maquettes du stade qu’il souhaite construire au bassin Peel. Des images inédites qui vous feront rêver – ou pleurer.

Où sont les lanceurs ?

Auriez-vous cru, le mois dernier, que des équipes féminines de hockey sans nom ni logo attireraient 8300 personnes à Ottawa, 13 300 partisans au Minnesota et qu’un de leurs matchs serait vu par près de trois millions de téléspectateurs ?

Le mois dernier, mon amoureuse est revenue de l’épicerie avec cinq sacs de denrées – et deux grosses boîtes de carton pleines de documents.

Le CF quittera-t-il Montréal comme les Expos ?

Travis Kelce attire encore une fois l’attention de la galerie, mais cette fois, ce n’est pas à cause d’un attrapé spectaculaire.

Depuis quelques semaines, l’ambiance sur les galeries de presse a changé. Il y a plus d’écho. Plus de place pour s’étendre. Et, malheureusement, de moins en moins de collègues.

Et maintenant, Neymar.

Comment l’ancien président de RDS s’est-il retrouvé dans le sud-est de l’Ukraine, à cuire des centaines de pizzas par jour dans des villes bombardées par l’armée russe ?

L’aréna municipal est devenu votre résidence principale ? Votre maison, un pied-à-terre entre deux entraînements de votre enfant ? Alors, vous savez déjà que nos structures de hockey sont perfectibles.

À l’été 2020, les Canucks de Vancouver étaient la « saveur du mois ». Leur retour en séries éliminatoires, après « seulement » quatre ans de misère, prouvait aux équipes en reconstruction qu’il existait un chemin rapide vers le succès.